Rencontre avec Paul et Céline* , trentenaires lorrains qui lèvent le voile sur leur vie de libertins épanouis.
Le libertinage ? « Je connaissais sans pratiquer », raconte Paul. Profession libérale, ce trentenaire messin a rencontré Céline, sa compagne qui exerce dans le milieu hospitalier, il y a plus de dix ans.
« Nous avons commencé par pratiquer le naturisme. Après six années de vie en couple, nous avons eu envie d’attiser notre relation, de satisfaire notre curiosité », explique le tandem dont l’aisance et la sérénité inspirent un sentiment d’équilibre et de bien-être.
Le libertinage comprend différentes pratiques. Mélangisme, candaulisme, triolisme… Paul et Céline sont adeptes de l’échangisme, « mais nous y sommes allés par étape et avons parfois fait machine arrière. Nous avons commencé par le côte-à-côtisme. Faire l’amour avec son partenaire en présence d’autres couples qui se livrent au même exercice. L’excitation des autres était stimulante pour nous. Dans le milieu, nous avons trouvé beaucoup de respect et d’élégance. Au fil du temps, nous nous sommes fait des amis, de tous âges et sans aucune barrière sociale. Même si l’on note que, depuis quelques années, le milieu rajeunit. Il y a beaucoup de trentenaires comme nous. Avec certains, nous ne pratiquons plus de sexe, mais partageons une grande liberté de parole, le goût de la fête. Nous sommes des épicuriens. Le libertinage est un art de vivre. »
Jusqu’à une trentaine de couples en soirée privée
Si le couple a fréquenté jadis quelques clubs échangistes, il préfère aujourd’hui « au business et à l’ambiance parfois peu respectueuse des femmes dans les clubs, les soirées privées où l’on se retrouve quelquefois à quatre, d’autres jusqu’à une trentaine de couples… » Selon ces initiés, la Lorraine n’est pas égale en matière de clubs échangistes. Metz est la ville la mieux fournie. A Nancy, il n’y a plus rien, une vieille maison dans les Vosges… « Quand nous voulons sortir en club, c’est vers la Belgique et l’Allemagne que nous allons. »
Depuis cinq ans qu’ils « coquinent » librement, difficile d’imaginer un retour à une sexualité moins libre. « En tant que femme, le libertinage m’a appris à découvrir mon corps, mes envies. Je me suis épanouie », confie Céline. Et si l’échangisme est « un jeu et une affaire de couple », les deux Lorrains s’entendent sur un point. Ici la femme est mise sur un piédestal. « C’est elle qui décide et mène la danse. »
Par ssypu swinger
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Pour le savoir, Emma, journaliste qui explore les dessous du Grand Paris coquin, a longuement questionné Pierre Lechat, auteur des « Mille et une nuits d’un libertin ».
Emmanuelle, journaliste et fondatrice du blog Paris Derrière Jusqu’où les libertins sont-ils capables d’aller ? Comme leurs ancêtres, contestent-ils l’ordre établi ? Le milieu libertin est-il vraiment libertin ?
Faire le point nous donne une chouette occasion de mise à nu pour parler sociologie de l’orgie, BDSM, types à poil, mais en chaussettes dans les backrooms, bisexualité de partouze, gang bang de soumis par des dominas et candaulisme avec la femme dans le rôle de la mateuse.
Pour détecter les tabous libertins, encore faut-il bien comprendre de quel milieu nous parlons. Voilà pourquoi j’ai convoqué Pierre Lechat, un beau quadra rencontré lors d’une «soirée». Il a publié cette année un ouvrage pour décrypter ce milieu, Les Mille et une nuits d’un libertin, aux éditions de lui-même, Le Libertin lettré, puisqu’il s’est autoédité grâce à la magie du Net. Je retrouve Pierre au bar de l’Hôtel du Louvre, velours sombre et or, lumière tamisée, ambiance décadence-chic maximum.
Nous voilà fin prêts pour discuter jusqu’à pas d’heure et égrener la liste, assez longue finalement, des tabous libertins sur un ton libre et décontracté. Voici la fidèle retranscription de l’entretien, sans filtre et brute comme le champagne !
Le candaulisme est une pratique sexuelle dans laquelle l’homme ressent une excitation en exposant ou partageant sa compagne à d’autres hommes
LE BDSM
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le panpan cucul, menottes et boule-bâillon ne sont pas légion en club libertin. Certes, il y a souvent une croix de Saint-André dans un coin, mais elle sert essentiellement de déco.
Pierre Lechat : D’abord, dans ces pratiques, il peut ne pas y avoir de sexe physique. Ça peut être uniquement cérébral à base d’humiliation en one to one. Alors que le libertinage implique une sexualité de groupe. Oui, quand on évoque le BDSM (Bondage, Discipline, Sado-Masochisme) auprès des libertins, on est souvent regardé d’une façon un peu bizarre. Les gens ne sont pas tous à l’aise avec ça. Même parmi ceux qui sont tentés, beaucoup n’osent pas. Or, c’est du théâtre, il y a des garde-fous. A tout moment, on peut dire stop. Le BDSM est un milieu en tant que tel, distinct et peut-être un peu plus intello ou du moins cérébral, même s’il est poreux avec le libertinage.
Et vous incarnez cette porosité, vous pratiquez libertinage et BDSM, fromage et dessert…
J’ai la chance d’assumer. J’appartiens à la minorité dans la minorité, c’est celle des switchs, j’aime être tour à tour soumis et dominant.
Et là aussi, vous pratiquez les deux ! Décidément, vous mangez à tous les râteliers…
Exactement ! Ce serait dommage de s’en priver ! Et puis, les bons maîtres font les bons esclaves. Une fois, une domina m’a fait mettre torse nu pour me donner des coups de martinet devant tout le monde en plein cocktail d’accueil avant la partouze. Elle savait comment faire pour qu’il n’y ait aucune marque. Puis, je me suis rhabillé et je suis retourné discuter avec les convives que je venais de quitter comme si de rien n’était. Je n’ai aucun complexe.
LA BISEXUALITÉ MASCULINE
Tabou ? Pas tabou ?
Oui, c’est tabou. Ce n’est d’ailleurs pas vraiment de la bisexualité en tant que telle. J’appellerais ça de la bisexualité de partouze. Des hommes qui peuvent avoir des penchants de ce style ne sont même pas bi. Il ne leur viendrait pas à l’idée d’avoir un rendez-vous galant avec un mec et une liaison sentimentale. Au même titre que les femmes qui couchent ensemble dans le cadre libertin ont rarement de vraies histoires entre elles. Et quand elles pratiquent, il y a souvent des hommes à proximité. Mais il y a une asymétrie : personne ne s’offusque que ces dernières couchent ensemble devant tout le monde, alors que les femmes elles sont moins émoustillées par le fait de mater leur conjoint avec un autre homme. Ça vient des femmes, selon vous ?
Ça vient des deux. Pour certaines, c’est insupportable et elles estiment que leur homme en perdrait sa virilité. Pour d’autres ça ne les fait pas fantasmer plus que ça, sans crispation particulière. Une minorité adore. Parmi elles, certaines demandent avec un petit air mutin : «Alors, est-ce qu’il reste encore des terra incognita ?» Mais elles demandent à d’autres hommes, pas au leur.
C’est un peu le pendant du mec qui fait des choses crades avec sa maîtresse mais pas avec sa femme. Non ?
C’est un peu ça… Ce que j’explique dans mon bouquin, c’est qu’il est normal que les femmes aient envie de se tripoter. Le corps féminin, c’est la beauté, la grâce et l’esthétique. C’est le point de vue de toute notre civilisation occidentale.
Faut pas charrier, quand une femme pète au lit, aussi canon soit-elle, y’a rien de gracieux ! Vous êtes certain que ce n’est pas une construction sociale, cette histoire-là ? Une construction liée à la représentation artistique et médiatique. Quand on regarde dans les arts et la peinture en effet, le corps féminin est magnifié et beaucoup de peintres ont représenté des modèles nues ensemble, de Renoir (etc.). parce que ces peintres étaient des mecs. Citez-moi une femme qui a peint, photographié des hommes nus à part Patty Smith ?
Effectivement, je ne vois pas. J’ai beau chercher, ni Mme Vigée Lebrun, ni Marie Laurencin…
C’est pour ça que nous avons l’habitude de dire que les femmes sont belles et les hommes moches. Il faudrait qu’il y ait davantage d’artistes femmes qui posent leur regard sur la beauté masculine. Et puis, les femmes aiment bien mater les mecs à poil, je vous le garantis !!!
Oui mais c’est sexuel, pas esthétique. Je ne dis pas qu’un homme est forcément laid, mais ce qui est attendu d’un homme, c’est la puissance, pas la grâce.
Est-ce que ce ne sont pas les mecs qui imposent leur désir de voir des femmes ensemble ? Un fantasme hétéro beauf…
Franchement, si elles le font c’est qu’elles y trouvent leur compte. Pour ce qui est des hommes entre eux, ça arrive que ceux que cela travaille tentent une pipe sur un autre plus ou moins par surprise. Après, ce dernier se dégage ou laisse faire ! J’en ai vu en soirée privée. Mais c’est extrêmement rare. C’est un vrai tabou.
C’est dommageable ? A l’heure où on parle sans cesse d’égalité…
Les hommes qui ont envie d’essayer, essayent tôt ou tard. Ce n’est pas une inégalité, c’est une asymétrie, qui caractérise le milieu d’une façon générale. Je vais d’ailleurs sans doute vous choquer, comme aussi certains courants féministes, mais le milieu libertin est entièrement dominé par les femmes, c’est très clair.
Ouh ! Là ! Là ! Je suis sous le choc, en effet !
LE PLAISIR ANAL MASCULIN
Quand on pose la question à un homme, de prendre un doigt dans le cul pendant une fellation, ou se faire prendre au gode ceinture par une femme, il répond : «Non surtout pas, je passe mon tour », parce qu’il assimile encore ça à de l’homosexualité. Alors que ça n’a strictement rien à voir.
En effet, quand une nana met un gode ceinture, sa voix change, ses seins tombent. C’est la panique !
Le trou du cul d’un homme et celui d’une femme sont assez semblables d’un point de vue neurologique. Il existe des hommes comme moi, parfaitement hétéros et qui aiment ça. Il faut juste tomber sur une dame qui sait s’y prendre.
POUR UN MEC, ÔTER SES CHAUSSETTES DANS LES BACKROOMS
C’est une malédiction ! Il y a tellement de mecs qui gardent leurs chaussettes dans ce qu’on appelle pudiquement les coins câlins, c’est-à-dire la zone où ça nique, que le tabou serait de les enlever. C’est le top de l’érotisme tous ces types tout nu, juste avec leurs putains de chaussettes !
Ce n’est pas un tabou mais une hérésie ou au moins une faute de goût. Même si c’est un Apollon ou un athlète, c’est ridicule ! Et il y en a encore trop !
LES TRAVESTIS ET TRANSSEXUELLES
Tabou, pas tabou ?
C’est un vrai sujet. Je n’en ai jamais vu en soirée privée, seulement deux ou trois en club, toujours les mêmes d’ailleurs, mais attention, les créatures semblaient sans équivoque : 1 mètre 90, pomme d’Adam… Ce n’est pas bien vu. Le milieu libertin est très normatif.
Le problème c’est qu’une fois dans les backrooms, des mecs tapent des scandales lorsqu’ils s’aperçoivent qu’il y a anguille sous roche.
L’URO
Ça peut se faire dans la douche des clubs. Mais en petit comité à l’écart. Il n’est pas rare que les donneurs ou donneuses fassent un blocage psychologique. Pour faire pipi sur quelqu’un, il faut se concentrer car nous ne sommes pas conditionnés pour ça. Ça se pratique plutôt dans l’intimité et entre des gens d’un certain âge. Ça se fait un peu plus dans le milieu BDSM. Le milieu BDSM serait donc un peu plus ouvert ?
Oui ! Bon, attention, il y a de l’intégrisme SM. Par exemple, dans les donjons où les relations sexuelles sont interdites. Même au sein des libertins, vous avez différentes chapelles, je pense aux « mélangistes » et aux « côte-à-côtistes » qui viennent vous dire que « les partouzes c’est dégueulasse. »
Traduction des mots barbares…
Les « mélangistes » sont des gens qui n’ont de rapports sexuels qu’au sein du couple, ils caressent les autres avec les mains, sans pénétrations et sans rapports bucco-génitaux. Peut-être pas de baiser non plus, mais n’étant pas de ce courant-là, je ne veux pas dire de bêtise.
Courant ? On se croirait à un congrès du Parti socialiste. Les « côte-à-côtistes » ? Rien à voir avec les Pentecôtistes ?
Non ! Pour un couple c’est juste baiser à côté d’un autre ou d’une orgie, sans aucun contact. Ils passent pour des non-libertins auprès des libertins et pour des détraqués auprès de l’extérieur, bref, c’est perdant perdant ! Dans mon livre, je qualifie ça de libertinage bio, sans gluten. Du coup moi, par rapport à eux, je suis « pénétrationniste » !
C’est aussi une façon d’approcher tout ça tranquillement. Non ? Vous croyez qu’il faut absolument se jeter direct à poil dans la partouze ?
Oui, pour rentrer dans l’eau froide, faut y aller direct !
Et vous, quelle est votre chapelle ?
C’est le canal historique mainstream : depuis presque 15 ans, avec ma femme, nous faisons de l’échangisme, des partouzes avec une large palette de pratiques. J’apprécie le BDSM, j’aime me faire dominer. Ma femme, ce n’est pas du tout son truc mais elle est très tolérante sur ce point. Elle m’a même fait une charmante surprise. Un jour, elle m’a livré à 3 dominatrices qui m’ont en quelque sorte gang-bangué. Quel pied ! Et mon épouse a assisté à la scène en buvant le thé avec une amie. Inoubliable ! Je recommencerai volontiers.
Vous pensez que si dans le prochain Fifty Shades, il y avait la golden shower, ça se démocratiserait ?
Peut-être ! Ben, je vais l’écrire ce livre et ce ne sera pas de la romance ! Et puis il y a des techniques.
Faut s’exercer sous la douche, en plus c’est plus écologique que de tirer la chasse !!!
L’argument est imparable !
LES FEMMES CANDAULISTES
Le candaulisme : pratique où dans un couple, le plus souvent la femme a des relations sexuelles avec un ou plusieurs hommes devant son conjoint. C’est très courant et depuis quelques temps, sans être vraiment libertin, il est de bon ton à Paris, de s’adonner aux joies du candaulisme au moins une fois dans sa vie. Une chose est sûre, difficile d’être libertin sans être candauliste. Ce terme provient de la légende du roi Candaule, personnage mythologique qui avait pour passion d’offrir à d’autres son épouse. Mais Pierre, remarquez qu’il est beaucoup plus rare de voir la scène à l’inverse, une dame qui regarde son mari avec une autre.
Déjà, le problème c’est qu’il est beaucoup plus difficile pour un couple de rencontrer une femme seule qu’un homme seul, du fait que les libertines sont moins nombreuses que les libertins. Avec ma femme, ça arrive que nous faisions « partouze à part », mais dans la même pièce. Du coup, ma femme peut me voir avec d’autres femmes.
Disons que votre femme le pratique, alors qu’elle se trouve elle-même entre une fesse et une couille… Pourquoi pas, après tout…
Après, le candaulisme implique peut-être un peu plus d’organisation. C’est vrai que les nanas sont plus rarement candaulistes. Il est plus courant de voir le type qui ne quitte pas son costard de toute la soirée pendant que sa chérie s’envoie tout le monde. Mais je connais quelques femmes qui adorent voir leur mari s’ébattre avec une autre mais toujours avec une dimension BDSM, genre Madame la Maîtresse livre une soumise à son mari. Beaucoup plus rare, j’ai vu une fois une femme se faire humilier sous forme de jeu théâtral par son mari et la pièce rapportée.
Pourtant, ce genre de scénario est légion chez une partie des hommes candau hardcore avec toute l’imagerie de l’amant black à grosse queue, censé être supérieur au cuckold (cocu).
Vous connaissez tout ça à fond Emma, bravo !
C’est normal ! Je suis bien obligée ! Après les gens se plaignent que les journalistes ne connaissent pas la matière !
Et puis, c’est plutôt sympa comme terrain d’investigation. Pour ma part, ça m’amuse beaucoup. Il y a quelques mois, j’ai été interviewé par rapport à ma profession exactement ici, à la table où nous sommes. C’était nettement moins comique ! Évidemment dans mon métier, personne ne connaît ma vie libertine. Mes collègues me prennent d’ailleurs pour un type assez terne, genre « peine à jouir ». En fait, j’aime bien avoir une double vie. Le personnage d’Arsène Lupin me fascinait quand j’étais gosse. Son créateur Maurice Leblanc avait une plume extraordinaire, un style pure, un lyrisme épique et avait le don d’intégrer la fiction dans la grande Histoire. Et puis surtout, son personnage est complètement insaisissable. Il est sans arrêt en train de se déguiser et possède une foule de pseudonymes, comme les libertins.
En tous cas, vous pouvez dire à vos collègues que pour l’anniversaire de votre femme, vous l’invitez à un « dîner aux Chandelles ». Ce n’est pas mentir…
Oui, c’est clair. Se marrer intérieurement, il n’y a pas plus grand plaisir. Courteline disait « il n’y a pas de plus grande jouissance que d’être pris pour un sot par des imbéciles. »
Ça vous choque que les libertins aient des interdits ?
Non c’est normal. Ce qui est grave, c’est de se priver de quelque chose qui vous ferait plaisir, alors que ça ne nuirait pas aux autres, alors que ça leur ferait même plaisir. Par ailleurs, le libertin a le droit de ne pas avoir envie. Contrairement à ce que pensent beaucoup d’imbéciles, les libertines font ce qu’elles veulent et ne se tapent pas automatiquement le premier venu. Dans mon livre, j’évoque longuement cette histoire de préjugé qui veut qu’une femme qui aime le sexe soit une traînée, une mauvaise personne. Ces idées reçues sont encore très présentes dans l’inconscient collectif sous l’influence de la culture judéo-chrétienne et des religions du Livre en général. Le chaos arrive toujours par la faute de la femme, à commencer par le renvoi de l’Eden, ce qui est hallucinant !`
Ces croyances baisent tout le monde. Les hommes souffrent de misère sexuelle. Et les femmes ont peur du sexe. C’est probablement pour cette raison qu’il y a moins de libertines que de libertins. Du coup, ces derniers étant en surnombres, ils payent plus cher l’accès aux soirées.
Dans les anciennes religions européennes, par exemple celles issues de la culture celtique, nées sous des latitudes tempérées, il y a une harmonie et une mesure entre la nature et l’homme, la place des femmes est beaucoup plus équilibrée, dans les mythes et dans la société. Par contre, dans les religions du désert, nées dans une nature oppressive, sous un soleil oppresseur, on a affaire à un dieu vengeur qui menace l’humanité des pires châtiments et catastrophes si elle s’écarte des préceptes qu’il a édictés. Dans un tel contexte, c’est sûr que la place de la femme n’est pas très enviable.
Le milieu libertin est-il vraiment libertin ?
« Libertin » n’a jamais voulu dire sans tabou, ni libertaire. Le milieu a ses normes, les libertins ne sont pas des gens no limit, ce sont des êtres humains comme les autres. Et puis, les pratiques sont hyper cadrées. Il n’y a pas de liberté sans règles. Donc oui, les libertins ont des limites ! Il y a des choses qu’ils n’admettent pas. Moi je l’avoue, mon libertinage n’a jamais rien transgressé, je ne revendique rien à travers cela, je ne me sens pas rebelle. Après, certains ne se sont jamais remis d’avoir piqué du chocolat dans le placard de grand-mère, et briser les interdits les excite. Mais pour moi, quand j’ai commencé, je n’ai rien ressenti de tel, j’étais plutôt dans l’état d’esprit d’un gamin à qui on aurait offert la maison géante en Légo.
Est-ce que le libertinage transgresse encore, alors que tout est permis et que l’on a remplacé la religion par la consommation ?
Bah non, il ne transgresse plus puisque par définition, les libertins consomment, dans tous les sens du terme, même si nous le faisons avec style. Pas obligé d’arriver direct la bite à la main. Le libertinage implique quand même une recherche esthétique selon moi, il faut que ce soit beau. Et puis, il y a un désir d’universalité pour un homme qui peut dire, du moins symboliquement : « j’ai fait l’amour à toutes les femmes » et pour une femme « j’ai fait l’amour à tous les hommes ».
Ça rejoint plutôt la communauté hippie…
Oui, c’est peut-être un peu panthéiste sur les bords ma théorie… Je n’y connais rien en philosophie orientale mais il y a une dimension mystique de la chose. Après, j’apprécie un côté très prosaïque, l’aspect anti-dépresseur et déstressant. Une SDM (semaine de merde) au boulot, on oublie tout dans la partouze, ça régénère, c’est comme le sport. Il y aussi une convivialité d’une forme supérieure, car il y a don de soi, vous êtes obligé de vous livrer, il n’y a pas de tricherie.
LE LAISSER-ALLER
Dans votre livre, vous insistez sur le fait que le libertinage implique une certaine esthétique.
C’est important de se maintenir, de ne pas être trop relâché, par respect des autres et de soi-même. Il faut être quand même un peu dans le contrôle. Olivier de Kersauson disait : « il y a deux choses dont nous ne sommes pas responsables, c’est le nom qu’on porte et la gueule qu’on a. Par contre, s’il y a une chose dont on est responsable, c’est la gueule qu’on fait. »
L’idée, c’est davantage d’afficher un bel équilibre plutôt que de s’enfermer dans la salle de muscu ou se faire liposucer les fesses.
C’est exactement ça ! L’excès est nocif en toute chose, y compris dans les partouzes !
Contrairement aux croyances, le libertinage regroupe tous les âges et tous les corps.
En soirée, il y a parfois des hommes qui vont snober une femme qui est moins bien que les autres. Mais les femmes moins belles peuvent avoir quelque chose de touchant et de sexy. Très récemment, j’ai vu un abruti sans doute plus bête que méchant, faire à une fille une réflexion désobligeante. Elle s’est mise à pleurer. Avec un autre homme, nous nous sommes occupés d’elle. Ce n’était pas une belle femme mais son plaisir était touchant et ce fut un très agréable moment pour tous les trois. Après, tout le monde, y compris les hommes, a le droit de choisir mais un homme n’ose pas trop mettre de râteau à une femme d’abord parce que les libertines sont moins nombreuses. Eh oui ! L’appel de la forêt, certains hommes affamés et uniquement mus par leur instinct ont parfois tendance à tirer sur tout ce qui bouge… Mais aussi parce que ça ne se fait pas trop. S’il ose, il risque de passer alors pour un goujat, un salaud, un impuissant voire un homosexuel. La seule solution, face à une dame qui ne plaît pas, c’est de prendre la tangente discrètement.
Du coup, est-ce que les hommes se forcent parfois ?
Oui, il y en a plus qu’on ne le croit. Mais moi, ça ne m’est jamais arrivé. A chaque fois que j’ai approché une libertine, c’est parce que je lui trouvais quelque chose d’attirant, de sexy et je n’ai jamais regretté.
LES POILS
Je suis incollable suite à ma web série Poilorama sur le site d’ARTE Créative. Chez les libertines, le Mont de Vénus est ratiboisé. La tondeuse fait aussi partie de la panoplie des hommes libertins bon teint…
Le milieu libertin est anti-poil. Concernant les hommes, je trouve ça plus respectueux vis-à-vis d’une femme de lui tendre un sexe avec pas trop de poils dessus, c’est quand même plus agréable pour la langue. J’ai vu des dames commencer une fellation, puis repousser l’homme parce que pas correctement épilé. Les poils sont souvent rêches et retiennent pas mal d’odeurs, notamment la transpiration, ce n’est pas terrible.
Du côté des femmes, même constat. Dans mon livre, il ne vous a pas échappé que je suis un fervent adepte du cunnilingus, voire un fanatique, à tel point que je risque bien un jour de mourir du fameux cancer de la gorge, médiatisé par Michael Douglas. Dans le cunni, le gros du travail se fait avec la langue. Dans ce cadre, les poils, c’est perturbant. L’épilation fait partie de l’entretien. Après, c’est sûr, certains hommes fantasment sur les toisons fournies. Dans la pornographie, il y a une niche « Hairy » pour les amateurs.
Les amateurs de moquette, à la niche !
Il ne faut pas aller jusque-là, mais ce n’est pas le goût majoritaire. Il y a l’excès inverse, les filles qui se précipitent chez l’esthéticienne dès qu’il y a quelques poils. Ce n’est pas sous la pression des hommes, ce sont les canons de beauté de l’époque qui nous influencent tous, même les esprits les plus indépendants d’entre nous. Il est excessif de dire que tout ça vient de la pornographie avec des relents de pédophilie.
Monsieur Lechat a-t-il des poils ?
En effet, pas de fourrure au niveau du service trois pièces, ni des aisselles d’ailleurs si vous vous voulez tout savoir ; là, on bascule vraiment dans la confidence ! Mais vous avec votre web série, vous êtes pro-poil ?
Pas vraiment. Nous avons cherché à savoir pourquoi nous nous épilons, les raisons inconscientes et il y en a un paquet : l’association à la saleté, la peur de la sexualité féminine, la mode et le diktat du lisse dans les médias entre autres…
LES FEMMES FONTAINES
Moi, j’adore ! Mais elles peuvent être facilement gênées et appréhender la réaction des hommes. Il y a aussi cette peur d’être prises en défaut dans une jouissance où elles perdent tout contrôle. En outre, elles craignent que ce soit confondu avec de l’urine. Les hommes aiment bien voir le spectacle mais ceux qui veulent se mettre dessous sont beaucoup plus rares.
LES RÈGLES
C’est un peu la même problématique en plus trash ! Combien de fois ai-je vu des libertines, dépitées de ne pouvoir sortir à cause de ça.
Il y a un aspect physique immédiat et c’est peu ragoutant. Pour certaines, c’est douloureux. Et puis, il y a la peur de la transmission de maladies. Hommes et femmes sont mal à l’aise avec ça. Il faut dire qu’il y a un tabou religieux. Dans les religions du Livre, la femme en menstrues est impure.
Oui, mais bon, au regard de ces religions, la libertine est impure, ragnagna ou pas. Alors foutu pour foutu… pourquoi se priver !? Ensuite je peux comprendre que l’on n’ait pas envie de baiser, mais enfin, il y a d’autres pratiques possibles : pipes, sodomies, caresses, etc.
Si des femmes se censurent, d’autres sortent pour accompagner leur conjoint quand même et s’autoproclament « préparatrices », comme ma femme ! Voire simplement pour profiter de l’ambiance et de la convivialité du moment.
Préparatrice ! Comme dans le sport ! Excellent ! L’important c’est de participer !
Elles se contentent de faire des fellations à des hommes pour qu’ils soient bien prêts pour la copine qui en profitera.
Que serait le libertin sans sa femme ???
Un slip sans élastique ! Ou le Barça sans Messi !
LA SCATO
Je n’ai jamais vu faire, ça reste un tabou absolu. Certains doivent fantasmer dessus quand même. Rien à voir mais il y aussi parfois des pertes fécales de certaines dames pendant la sodomie, cela peut arriver même après toutes les précautions prises (lavements, etc.). Quand ça arrive, elles sont plus gênées que les hommes. Je comprends que ce ne soit pas une situation très confortable.
LA DROGUE
Le milieu libertin n’est pas très branché drogue.
Évidemment ! Le libertin doit garder le contrôle de soi en toutes circonstances, la drogue n’aide pas, ni pour la performance. Et puis, même s’il est vrai que nous sommes moins réprimés par la maréchaussée que jadis, le milieu reste relativement surveillé et nous n’avons pas besoin d’attirer l’attention sur nous. Je n’en ai jamais vu de ma vie que ce soit en club ou en soirée privée. Ce n’est pas un tabou, c’est juste une connerie, on n’en veut pas !
Et l’alcool ?
Moi, je ne bois pas une goutte d’alcool. Les femmes peuvent se permettre de boire un peu plus que les hommes, toujours pour des raisons de performance. Mais j’ai rarement vu des gens saouls. Ce sont plutôt des dépressifs qui pensent régler leurs problèmes en allant dans une partouze, grave erreur !
Le libertin est-il fêtard ?
Pas tant que ça. Nous n’aimons pas la musique à bloc et l’agitation autour de tables encombrées de bouteilles d’alcool comme dans les boîtes de nuit traditionnelles. Certaines soirées peuvent être plus festives que d’autres, mais elles se terminent relativement tôt. C’est quand même très physique, le sexe en plus de la danse !
L’AMOUR
Soyons précis. Avec le conjoint, c’est normal bien sûr. Quand des libertins célibataires se rencontrent et décident d’entamer une relation au-delà du libertinage, aussi. Par contre, lorsqu’il y a, au delà du couple, des atomes crochus qui terminent en sentiments amoureux, là, il y a un gros problème. Même chez les couples les plus libéraux, ça ne passe pas. Pour nous, ce serait très compliqué.
Vous, après la partouze, vous rentrez avec votre femme, seulement tous les deux. Les polyamoureux comme on dit maintenant, ils rentrent à 3 à 4 etc… Ça doit gérer en continu. Ce sont les nouveaux aventuriers.
On choisit d’être libertin mais on ne choisit pas d’être polyamoureux, je pense. On l’est ou on ne l’est pas. Nous avons un couple enfin un trouple d’amis dans ce cas, c’est très compliqué à gérer. Les polyamoureux ne sont d’ailleurs pas forcément libertins.
LA FAMILLE
Quand on est libertin, et qu’on a des enfants ado, on a peur que d’une chose, c’est qu’ils découvrent le pot aux roses. Les gamins vous posent alors des questions sur ce que vous faisiez jeunes, les questions sont très directes. La génération de maintenant est mieux lotie que la nôtre je pense. Les jeunes sont moins coincés avec ces préjugés, mais manquent aussi de recul notamment vis-à-vis du numérique.
Ils connaissent beaucoup de choses aujourd’hui avec internet.
Mais ils ont quand même leur pudeur et leurs limites. Je déplore l’éducation via le X gratuit. Une fois, un de mes enfants est tombé sur un truc trash chez des copains, genre « Une pour huit, huit pour une », je n’allais pas l’engueuler comme un père la pudeur mais je l’ai rappelé à l’ordre : « ce ne sont pas des images pour ton âge. La sexualité ce n’est pas ça. Donc évite ! » Je l’ai prévenu sans l’engueuler, sans engendrer de honte du style « c’est sale !«, il n’y aurait rien de pire pour faire un tordu !
La hantise, rencontrer un de vos enfants en soirée !
Je connais quelqu’un qui un soir, a croisé son père…
LES FEMMES ENCEINTES
La grossesse est souvent un calvaire pour les libertines, car elles sont interdites de plan cul.
Chez certaines femmes, la grossesse décuple le désir. Mais je n’en ai jamais croisé dans le milieu. J’ai juste surpris une fois la conversation téléphonique d’un patron de club refusant une femme enceinte. Pourtant, dirigeant un tel établissement, ce tenancier que je connais bien en a vu des vertes et des pas mûres. Mais il était blême en raccrochant le téléphone. Les libertines enceintes prennent toutes un congé maternité, pas seulement dans le cadre professionnel !
D’où ça vient ?
P : Peur des maladies pour le bébé et surtout l’image de la femme comme mère, qui ne peut pas être une bête de sexe.
Le sexe féminin est le lieu du maternel et du sexuel. Et ça provoque, pour les hommes comme pour les femmes, un malaise.
C’est une terreur sacrée, un vrai tabou !
LES PROSTITUÉES
Ça casse tout, ça gâche tout. Ça fait fermer les clubs pour proxénétisme. Les établissements sérieux font très attention. Et puis, c’est anti-libertin au possible et ça se voit. Ça rebute les autres clients. Le mec a payé une prostituée pour l’accompagner en club. La jeune femme très belle, noire ou de l’Est avec un vieux bedonnant. L’absence de complicité est criante.
Il parait que ça casse la symétrie chez les échangistes. Du coup, la prostituée risque de partir avec l’homme du couple en face. Les libertines, ça leur fait peur.
Et puis, c’est anti-érotique. Dans le libertinage, on vient pour le plaisir et le don. Dès qu’il y a un rapport d’argent, ça pourrit tout.
LES JEUX DE SALIVE
Dans les rapports, le fait de se cracher dans la bouche, oui, c’est très sympa. Mais peu le font.
C’est peut être trop intime ? La peur du microbe ? L’hygiénisme ?
Peut-être pour certains, mais surtout c’est quelque chose de symboliquement assez fort, même violent. Alors que c’est extrêmement excitant. Je me souviens encore de la charmante inconnue qui m’avait fait découvrir ça… Ça m’a beaucoup ému…
Vous en avez encore les yeux qui pétillent…
Je le raconte dans mon livre, une femme était sur moi. Elle me pince le nez, j’ouvre la bouche, elle crache dedans; et elle me met une bonne baffe pour me la refermer ! Quand elle a repris ses esprits, elle s’est excusée. Je lui ai répondu : « mais pas du tout, au contraire ! »
La salive, c’est plus tabou que le sperme ou les secrétions vaginales ?
Oui, c’est étrange alors que la salive passe par la bouche, le reste passe ailleurs…
LES HANDICAPÉS
C’est un vrai tabou. Il est très rare d’en croiser. J’en ai vu quelques-uns au Cap d’Agde. Ce sont plutôt des gens mutilés, plus souvent des femmes que des hommes. Pourtant, ces personnes ont une sexualité, comme tout le monde. Mais ça doit être très compliqué de sauter le pas, comme pour ceux en face.
Dans le BDSM, il y en a davantage. Le handicap devient un argument d’esthétique, façon Crash de Cronenberg. Il faudrait une soirée libertine qui s’ouvre aux handicapés. Non ?
Je trouve ça gênant d’avoir envie de se taper quelqu’un pour son handicap. Ça fait quota. Ce problème est complexe mais n’oublions pas que nous sommes tous des handicapés potentiels. Ça peut arriver à tout le monde.
LA BAISE SANS CAPOTE
Vous en parlez dans votre livre, depuis quelques années, il se pratique des gang-bangs sans capote, du bareback en fait. A la demande du couple, évidemment.
C’est un tabou qui doit le rester. Oui, c’est une minorité mais ça existe. Un risque notable pour un bénéfice minime. C’est vrai que les capotes, ça casse un peu l’ambiance. Le coup de dent pour déchirer l’étui, puis écarter la capote pour se l’enfiler et la dérouler. C’est un désagrément mais pas majeur. Prendre le risque de maladie vénérienne, voire du SIDA, ça n’en vaut pas la chandelle.
C’est quoi le trip du bareback chez les libertins ?
C’est le goût de la prise de risque. Et puis le délire de certaines femmes de se faire remplir. J’ai vu des hommes qui essayent frauduleusement de ne pas mettre de capote. Mais ils se font sèchement rappeler à l’ordre soit par la femme soit par son mari ou encore les hommes autour. Moi une fois, je m’apprêtais à pénétrer mon épouse sans capote, un type m’a dit : »Eh toi ! Qu’est-ce que tu fais ??? » Ma femme : «non, mais c’est mon mari ». Le type : « Oh! Excusez-moi ! » Plutôt rassurant, non ?
J’ai une copine qui préfère mettre elle même les capotes. Comme ça au moins, pas de danger ! Ça lui permet de faire les comptes aussi… Bon, ce que je constate c’est qu’en 15 ans de pratique, nous n’avons jamais chopé de maladie. Il y a plus de discipline chez les libertins qu’ailleurs, sinon ça ne pourrait pas fonctionner.
Est-ce qu’il y a une tendance à l’entre-soi social ?
Dans les clubs, il y a un brassage même si l’accès est onéreux sur Paris. Et puis avec Internet aussi. Une bourgeoise de 50 ans en pleine forme peut fantasmer sur un jeune pompier… Mais c’est dans une certaine limite.
Vous le regrettez ?
Ce n’est pas tant de sélectionner les gens sur l’épaisseur de leur portefeuille. Il y a des gens favorisés imbuvables, y compris dans le milieu libertin. Et quand on peut écarter des gens vulgaires et grossiers, ce n’est pas plus mal.
Est-ce que le libertinage c’est plouc ?
À Paris, les libertins sont classes. Ça dépend des clubs.
LA POLITIQUE
Le libertinage, c’est de droite ou de gauche ?
Tout l’échiquier politique est probablement représenté même si on n’en discute jamais en soirée, ça reste un sujet qui fâche, donc on évite. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a un mélange étrange d’anti-fiscalistes qui se plaignent de payer trop d’impôts et de communisme sexuel, parce qu’on partage tout.
Enfin, tout le monde n’est pas à égalité dans la partouze…
Oui, ce sont les femmes qui décident. Leur consentement est central et elles ont plus de capacités sexuelles que les hommes. Un mec pourra jouir 5 ou 6 fois grand maximum alors qu’une femme, c’est quasi infini ! Idem pour le nombre de partenaires en une soirée.
Bon alors, plus de droite ou de gauche les libertins ?
Si on faisait un sondage, on aurait en gros la même répartition que chez les autres.
Pourtant, échangiste, libre-échange, donc droite libérale non ?
Oui, enfin, on peut dire aussi que vous êtes un partageux, comme au XIXème siècle. Est-ce que le libertinage ne peut être le fait que de gens dominants ou du moins aisés ? Vouloir mettre le libertinage dans une case, c’est compliqué vu qu’il est assez octogonal.
Dans le contexte actuel assez anxiogène, chômage, terrorisme… le libertinage ne serait-il pas finalement une bulle d’insouciance ?
Oui, ce sont les mots justes, bulle d’insouciance, une respiration. Il y a un côté très enfantin, on joue, on se rebaptise avec des pseudos, les libertines se déguisent en fée sexy, les clubs et soirées privées sont les seuls endroits où elles peuvent porter de telles tenues. Après une semaine difficile, c’est l’évasion !
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L’adultère et le libertinage, ce n’est pas la même chose ! On ne sait pas si sucer c’est tromper mais tromper ce n’est pas libertiner ! Comparez nos modes d’emplois, et choisissez votre camp.
Qui pour qui?
Commençons par le plus simple : qui fait quoi avec qui ? Libertinage et adultère sont deux pratiques bien différentes. Si tromper est une forme d’égoïsme, libertinage rime avec partage.
Libertinage Qui ? Le libertinage étant une forme d’échange, le pratiquer en solo est plutôt mal vu, notamment pour les hommes. On y va en couple. Sinon, c’est pas du jeu.
Avec qui ? Si l’image du libertinage est celle de personnes dénudées portant un loup, est-ce un hasard ? Mieux vaut envisager le libertinage tel qu’il est d’abord : du désir et du plaisir sexuels. Et pour cela, mieux vaut le pratiquer avec des inconnus – dans le cadre d’un club, ou par des rencontres sur Internet, sur le site Wyylde, anciennement netechangisme, le site référence en la matière (300 000 visites par jour tout de même !). Coucher avec ses amis ou voisins peut s’avérer source de gêne, d’ennuis… Une soirée un peu trop arrosée peut « déraper », selon l’expression consacrée. Mais, franchement, ce n’est pas une bonne idée de coucher avec le mec de sa meilleure amie sous les yeux de celle-ci. En revanche, rien ne vous interdit de lier amitié avec d’autres libertins. Il est alors probable que les jeux érotiques laisseront progressivement place à des jeux de cartes.
A éviter : les amis, les collègues, les clients
A privilégier : des inconnus dans un club On peut : libertiner avec des inconnus, par internet (on checke quand même).
Adultère
Par définition, on trompe son conjoint sans qu’il soit là. Mais il arrive que… chacun de son côté…
Avec qui ? Bien souvent, il s’agira d’une personne rencontrée régulièrement, dans son voisinage, au travail… Même s’il est difficile de résister à des attractions mutuelles, devenir amants entre collègues n’a rien d’évident. Il faut savoir se cacher, ne pas prêter le flanc aux rumeurs et, surtout, imaginer l’après. Après la rupture. Entre adultes responsables ? Sans aigreur ? Sans envie de remettre le couvert ? Sans risque ?
On s’interdira les relations déséquilibrées. Tromper son conjoint avec un célibataire, c’est moche. On ne fait pas espérer quelqu’un en vain : c’est tromper deux personnes à la fois. L’adultère entre personnes mariées (ou en couple) est le minimum de respect que l’on se doit.
Le plus simple ? Rencontrer quelqu’un dans la même situation, grâce à un site spécialisé.
A éviter : les amis, les collègues, les clients
A privilégier : des inconnus, par internet (on checke aussi)
On peut : profiter du hasard d’une rencontre (on se protège un max) 2. Et on fait quoi?
A priori, libertinage et adultère répondent à une même et unique préoccupation : le sexe. Néanmoins, les codes ne sont pas les mêmes.
Libertinage
Le libertinage recouvre diverses pratiques.
La plus connue est l’échangisme (avec lequel il est souvent confondu).
Mais il y a aussi de nombreux libertins pour qui le plaisir est d’observer, de faire l’amour sous le regard des autres (ainsi du candaulisme ou du côte-à-côtisme), d’échanger des caresses sans pénétration (mélangisme)… Et bien sûr, faire l’amour à plusieurs, triolisme ou davantage… Dans ce cadre, la bisexualité semble plus répandue chez les femmes que les hommes.
Rien n’est interdit, dans la mesure où tout le monde est consentant. Tout le monde, cela veut dire qu’on ne devient pas libertin pour faire plaisir à son partenaire sans en ressentir l’envie soi-même. Dans libertinage, il y a de la liberté. Celle de participer, de refuser, d’arrêter, de changer d’avis…
A éviter : les trucs qu’on ne « sent » pas, la pression, le malsain, le malaise…
A privilégier : l’abandon, le regard de son partenaire
On peut : se laisser tenter par des fantasmes, une atmosphère (dans les clubs, il y a souvent plusieurs ambiances)…
Adultère
Entre adultes consentants, tout est permis, de la brouette thaïlandaise au tantrisme solognot, en passant par le BDSM ou, plus classiquement les plaisirs qui ont déserté le lit conjugal. S’échapper de son couple permet de découvrir d’autres plaisirs ou bien simplement de partager des moments de tendresse. Certains font l’amour comme des bêtes, d’autres se contentent d’une nuit, et il en est même qui sont amants toute leur vie, plus ou moins discrètement… Dans le secret d’une chambre, des corps se désirent, en général avec plus d’ardeur que dans le lit conjugal.
Si l’adultère est presque toujours le fait d’amants qui s’isolent un instant pour s’aimer, certains d’entre eux développent leur relation par la pratique du… libertinage. Il arrive ainsi que les clubs accueillent des couples illégitimes. L’adultère est aussi une découverte de soi.
A éviter : une relation où le désir a disparu, qui traîne en longueur, devient moche…
A privilégier : la pulsion physique, l’instantané romantique, la complicité…
On peut : oser, tenter, trouver… Il faut bien que le corps exulte. 3. Mais où va-t-on?
On préfèrera un endroit au calme. Ou bruyant. Lumières tamisées ou miroirs au plafond… Peu importe : il faut s’y sentir bien.
Libertinage
Chez soi ?
C’est sans doute l’option la plus simple mais pas la plus facile à vivre. Elle suppose de prendre quelques précautions (allez, les enfants, on va chez mamie quelques jours !) et de bien connaître ses futurs partenaires, quel que soit le jeu envisagé. On commence a minima par prendre un verre ensemble pour bien se connaître… Et penser à l’après… Dans un club ?
La réputation des clubs n’est pas toujours réjouissante, voire rassurante. Se renseigner avant, y aller pour simplement voir (ou observer) peut être un préalable. Mais c’est la garantie d’un endroit plutôt confidentiel, propice à la tranquillité, à la réalisation de fantasmes…
Mieux vaut le choisir plutôt éloigné de chez soi ou de son travail. Il faut beaucoup de sang froid pour rester digne face à son chef de bureau dans le plus simple appareil. Un club permet aussi de procéder par étapes.
A éviter : un club cheap, de mauvaise réputation, celui où va son banquier (enfin, c’est ce qu’on dit..).
A privilégier : on choisit un endroit où l’on se sent bien, beau, belle, désirable…
On peut : tout. On peut tout ce qu’on veut.
Adultère A l’hôtel.
Pas question d’être radin… Faire l’amour chez soi (ou son amant/maîtresse) vous expose aux pires ennuis : être surpris au milieu de vos ébats (conjoint, vos enfants…), être filmé (mais oui !), oublier des objets compromettants du soutien-gorge au sex-toy en passant par le préservatif… Sans oublier l’odeur des draps !
Chez un ami ? Outre que vous mettez un tiers dans la confidence, vous pouvez vous retrouver dans une situation très gênante.
Malgré la gêne que l’on peut ressentir à la réception, l’hôtel vous garantit l’anonymat et la tranquillité. Dans le cadre professionnel (ah les séminaires de travail !), il abritera vos ébats en toute discrétion (attention aux numéros de chambre de vos collègues, néanmoins).
Week-end, vacances… Les amants rêvent parfois de telles escapades. Pourquoi pas ? A condition de bien préparer le voyage, de disposer d’alibis soigneusement préparés…
A éviter : l’hôtel de la gare, un Formule1…
A privilégier : le charme. Le luxe. On est là pour se faire plaisir. Le cadre compte aussi.
On peut : Donner un faux nom et payer en liquide. C’est la règle. Surtout pas avec sa carte bleue. Les chèques vacances, sérieux ?
4. Mais comment ça se passe?
Adultère et libertinage diffèrent radicalement. Confiance d’un côté, prudence de l’autre.
Libertinage Faut-il parler ?
Oui, c’est même une règle de base. Si le libertinage repose sur la complicité et l’échange, il s’accompagne nécessairement d’un dialogue. Qu’un des partenaires se sente mal à l’aise, suive l’autre pour lui faire plaisir ou par crainte de lui déplaire… : chacune de ces situations brise la racine du libertinage. Sous la contrainte, il n’y a plus rien de libre, de consenti, de désiré. Le couple doit être assez solide et uni pour que ce dialogue ait lieu à tout moment.
« Tout est permis, rien n’est obligatoire. » On peut parler, on peut aussi dire oui (ou non) de la tête, des yeux… On peut ne pas répondre à une sollicitation, faire des avances, parler avec son corps aussi bien qu’en mots.
A éviter : les accords tacites. Un couple libertin se parle et chacun doit connaître les attentes, les désirs de l’autre, et bien sûr ses limites. Qui peuvent varier, aussi. Le libertinage est une complicité, une confiance, un abandon.
A privilégier : ses envies. On privilégie ses envies. Et aussi s’embrasser, se tenir la main, se regarder pendant le plaisir, se partager vraiment.
On peut : se laver. Personne n’a envie de faire l’amour avec quelqu’un qui a une hygiène douteuse. Vous non plus. On peut sentir bon avant de céder à ses pulsions animales.
Adultère Faut-il parler ?
Surtout pas ! Si l’on parle d’infidélité ou de tromperie, c’est qu’il y a une raison… La liberté du plaisir est une chose ; elle ne doit pas s’accompagner du plaisir de faire souffrir. Si votre partenaire vous surprend, il n’y a certes pas grand-chose à faire. Et s’il découvre mails ou textos, mieux vaut nier, en prétextant des fantasmes. Et, surtout, ne jamais tout raconter sous prétexte d’honnêteté ou de transparence. Cela revient à faire porter à votre partenaire le poids de votre propre culpabilité, et à la faire souffrir. Par respect, par amour (?), gardez vos parties de jambes en l’air dans votre «jardin secret.»
Pour baiser heureux, baisons cachés : si l’hôtel abrite vos amours parallèles, il n’a pas vocation à devenir un confessionnal. Les amants ne sont pas là pour échanger sur leurs vies familiales respectives. Ni pour établir des comparaisons ! Entre deux étreintes, parlez de votre série préférée ou du temps qu’il fait, pas des notes du petit dernier.
Ah et puis aussi… On efface TOUT. Un mail ? On le lit, on l’efface. Un texto ? Pareil. Tout doit disparaître. ON EFFACE TOUT.
A éviter : les confidences sur l’oreiller, le confessionnal, la culpabilité… On assume ! En secret, mais on assume.
A privilégier : les pseudonymes, la discrétion, le respect des horaires.
On peut : éviter de venir parfumé, ne pas laisser de traces (rouge à lèvres, griffures…). On prend une douche avant de partir. Avec SON savon. 5. Et là, on fait comment (bis)?
En revanche, s’il y a bien un point commun, il est dans la protection de soi et des autres.
Libertinage Faut-il se protéger?
La réponse est oui.
Bon, évidemment, si vos étreintes se limitent à votre couple, par exemple sous le regard d’autres libertins, ce n’est pas une obligation. Mais dès que vous sortez du cadre conjugal, il n’y a plus d’exception possible. Les clubs fournissent d’ailleurs tout ce dont vous avez besoin.
Les conseils suivants sont valables pour vous aussi.
Adultère Faut-il se protéger?
La réponse est oui.
Même si vous vous connaissez depuis 10 ans.
Même si c’est mieux sans.
Même si juste une fois.
Même si attends je le mets après.
Même si zut ça me fait débander.
Même si ah tiens je les ai oubliés chez moi. 6. Mais pourquoi on est là?
Soyons honnêtes : on est là pour passer de bons moments. Inutile d’y greffer d’autres préoccupations.
Libertinage
Le libertinage ne résout pas les problèmes de couple.
S’il n’est pas assez solide, on peut même y laisser des plumes. Il peut aider à booster une sexualité qui a perdu son attrait. Il peut aussi être un mode de vie de cette sexualité. Dans tous les cas, il repose sur la confiance.
Vous n’allez pas chez le psy, mais dans un club. C’est votre corps qui parle.
Adultère
L’adultère ne résout pas les problèmes de couple.
Mais il permet d’assouvir des fantasmes. De tenter des expériences (homosexualité, triolisme…), que l’on n’ose pas mener dans le cadre du couple. Ou, tout simplement, de retrouver le plaisir du sexe, lorsque sa sexualité est éteinte ou routinière. 7. Et après?
Tout a une fin. Enfin, pas toujours.
Libertinage
Un passage, une étape, un plaisir renouvelé ? Le libertinage n’a pas de fin, autre que celle du désir. Un couple peut y trouver le moyen de durer, de s’aimer, de se désirer encore.
Adultère
Le désir s’enfuit ? Les soupçons surviennent ? Le risque est trop grand ? Il faut savoir terminer une aventure. Avec respect. En douceur.
Et, de retour à la maison, on retrouve ses charentaises… ou du désir.
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Certains ne voient pas leur vie amoureuse autrement qu’à l’intérieur d’un cadre bien traditionnel, à savoir le couple. Et d’autres pour lesquels le libertinage est […]
Certains ne voient pas leur vie amoureuse autrement qu’à l’intérieur d’un cadre bien traditionnel, à savoir le couple. Et d’autres pour lesquels le libertinage est essentiel à l’épanouissement sexuel…
L’évolution des pratiques amoureuses: échangisme, triolisme, libertinage !
Pourquoi se contenter d’un seul partenaire et de relations « traditionnelles » quand on peut varier les plaisirs ? C’est sans doute ce que se disent les adeptes du libertinages et autres pratiques sexuelles « hors norme ». Triolisme, échangisme, fessée, bondage… La liste est longue des transgressions à la sacro-sainte règle du couple. Des pratiques qui ne posent finalement pas de problèmes tant qu’elles respectent les choix de chacun et qu’elles se font sans contrainte…
Pour Mathias et Léa, le triolisme a commencé un peu sur un pari. Au cours d’une soirée un peu arrosée, Mathias a proposé à Léa d’essayer un plan à trois. Emoustillée, Léa a accepté, mais à condition de choisir l’autre fille. « Bizarrement je ne voulais pas que ce soit un garçon, j’aurais eu l’impression de tromper Mathias et j’aurais été un peu effrayée de faire l’amour à deux hommes en même temps. Et puis je crois que j’avais toujours eu envie d’essayer avec une fille ! » C’est finalement avec une copine de fac de Léa, lesbienne assumée, que l’expérience a eu lieu. « Franchement c’était bien. Une parenthèse dans notre vie de couple, très excitante, qui nous a plu à tous les trois je crois. Mais je ne recommencerai pas. Parce que ça m’a quand même pas mal déstabilisée. Et Mathias est sur la même longueur d’ondes que moi ». Le libertinage, une façon de pimenter les relations
Souvent, les couples qui s’adonnent au libertinage et qui fréquentent les clubs échangistes sont ensemble depuis déjà un bon moment. Expérimenter des rapports avec plusieurs personnes en même temps ou pratiquer l’échangisme est un moyen de remettre un peu de piment dans une relation un peu trop pépère. Géraldine et Thomas, ensemble depuis 10 ans, ne faisaient presque plus l’amour. Un jour, ils tombent sur un reportage sur les libertins. « ça a fait tilt. On était excités tous les deux rien que d’y penser », raconte Géraldine. Ils se rendent alors quelques semaines plus tard dans un club connu de la ville. « En fait, très vite, pour moi le soufflé est retombé. J’ai trouvé ça glauque. Ces gens qui ne se connaissaient pas et qui s’embrassaient ou se mataient. Mais mon mari, lui, a semblé aimer. Il a très vite « sympathisé » avec un couple. J’ai suivi pour lui faire plaisir. Mais je n’ai pas eu envie de recommencer. Par contre, je crois que ça a vraiment donné un coup de fouet à notre relation ».
Souvent en effet, le fait même de s’apercevoir qu’il existe d’autres façons de vivre sa sexualité permet de relancer la machine à fantasmes. Depuis, Géraldine et Thomas ont repris leur vie sexuelle. Et fantasment probablement en secret sur des plans à trois. Ce qui leur suffit pour l’instant. Attention au passage à l’acte
«Souvent, entre l’idée qu’on se fait de telle ou telle pratique de libertinage et la réalité, il y a un pas que certains regrettent d’avoir franchi », prévient C. B., sexologue. « La controntation au réel peut être moins excitante. Ce qui paraissait merveilleux dans un contexte nocturne ou festif apparaît glauque le lendemain. D’où la nécessité de bien réfléchir avant de se lancer et d’y aller pas à pas ». Par exemple, dans le cas d’un plan à trois, mieux vaut commencer par dîner ensemble. Ou prendre un verre, pour voir si le contact est bon et si chacun des trois protagonistes est d’accord pour aller plus loin. Idem pour ceux qui sont tentés d’aller dans une soirée échangiste. Se renseigner en amont sur la possibilité ou non de pouvoir être là en qualité « d’observateur ». Bien discuter aussi auparavant avec son partenaire sur ce qu’on est prêt à accepter ou pas. Jusqu’où on souhaite aller trop loin !
Parce que c’est une chose d’avoir envie d’échanger son partenaire. C’en est une autre que de le voir en action avec une autre. Ou de se laisser toucher par un homme ou une femme qu’on ne connait pas, sous les yeux de son conjoint ! Relancer sa vie sexuelle !
On peut aussi, pour remettre un peu de carburant dans sa vie sexuelle, choisir des options un peu moins « risquées ». Comme la pratique de la fessée par exemple. Donnée avec mesure, la fessée stimule les parties génitales et provoque le plaisir. Elle est synonyme de transgression pour beaucoup et peut donner un coup de boost aux rapports. Même chose pour le bondage ou les jeux de rôles (déguisements, scénarios sur lesquels on se met d’accord en amont, etc). En définitive, il n’y a pas de règles en amour. Ou plutôt, il n’y en a qu’une seule : respecter l’autre et se respecter. A savoir que du moment où l’un des deux n’est plus en phase et subit la pratique expérimentée, il faut savoir s’arrêter. Quitte par exemple à définir avant de commencer un « safe word » (un « mot sécurité »). Lorsque l’un ou l’autre le prononce, c’est la fin du jeu, non négociable.
« On peut dire non à n’importe quel moment, insiste la sexologue C. B. Et d’ajouter : « Accepter le libertinage, le triolisme ou toute autre pratique en pensant que l’on va résoudre un problème de couple, c’est voué à l’échec ».
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Quelle est la réalité des chiffres du libertinage en France et en Europe ? Quel succès ou non connaît ce phénomène ? Combien de gens cela touche-t-il ? Quels sont les nombres des lieux concernés ou des pratiques existantes ? Nous vous livrons toute une série de statistiques sur les libertins qui traduit l’ampleur qu’ils prennent dans notre communauté sexuelle.
Les champions du libertinage : les Belges
Les Belges sont incontestablement les champions d’Europe de l’échangisme : près d’un sur dix (9 %) a déjà fréquenté un lieu échangiste (contre 6 % en moyenne dans les autres pays) et 7 % d’entre eux ont déjà pratiqué l’échange de partenaires entre couples (contre 4 à 6 % dans les autres pays étudiés). Les Belges sont aussi ceux qui font le plus l’amour en présence d’autres partenaires sexuels (avec un chiffre record de 17 % contre seulement en moyenne 10 à 13 % dans les autres pays !). Et, à égalité avec toujours nos amis belges, les Britanniques sont ceux qui s’adonnent le plus à la pratique très gourmande de l’orgie (12 %).
Et les Français, me direz-vous ?
En moyenne, nous nous classons en 2nde ou 3ème position dans le nombre de rapports à plusieurs et donc libertins. Mais nous progressons vite, car nous sommes deux fois plus nombreux qu’il y a 20 ans à pratiquer et aimer grandement l’échange de partenaires. Nous sommes aussi le pays qui compte le plus de lieux libertins en Europe et donc au monde. Ce qui induit une hausse significative de la fréquentation de lieux libertins comme les clubs et les saunas, puisqu’on observe une nette progression du nombre de personnes ayant connu ce type de lieux coquins (ils étaient 7 % en 2014 contre 2,6 % en 2006).
couples libertins
Les libertins rajeunissent !
En effet, nous constatons par ailleurs, grâce à l’enquête de l’Ifop pour le compte de Wyylde, que c’est parmi nos jeunes de 25 à 34 ans (6 %) et non plus de ceux âgés de 35 à 49 ans (5 %) que l’on trouve aujourd’hui le plus d’adeptes, les jeunes de moins de 25 ans (4 %) étant quant à eux plus nombreux que les plus de 50 ans (3 %) à avoir fait les coquins !
Combien y a-t-il de pratiques libertines « connues » ?
Même si le chiffre n’est pas réellement exhaustif, on compte globalement 10 grandes tendances :
– le voyeurisme : regarder des couples faire l’amour, ensemble ou à plusieurs,
– l’exhibitionnisme : faire l’amour devant d’autres,
– le côte-à-côtisme : faire l’amour en couple à côté d’un ou de plusieurs autres couples,
– le mélangisme : faire l’amour à côté d’un couple en le touchant,
– le triolisme : faire l’amour à trois,
– l’échangisme : échanger ses partenaires avec d’autres couples,
– le candaulisme : l’un des partenaires regarde l’autre faire l’amour sans participer,
– le fétichisme : regarder, toucher ou porter des objets ou vêtements,
– la domination/soumission ou sadomasochisme : dominer ou être dominé par son partenaire sexuel,
– le travestissement : se grimer en quelqu’un du sexe opposé avec des accessoires et en adopter le comportement.
Combien y a-t-il de clubs en France ?
Comme nous l’avons vu plus haut, nous sommes de plus en plus nombreux en France à fréquenter des lieux libertins. Principalement sous forme de clubs, voire de bars, ou de saunas, nous comptons aujourd’hui, selon le site France Coquine qui les référence tous, autour de 260 lieux libertins.
Mais à ces lieux connus, il faut ajouter :
– tous les lieux libertins extérieurs comme les parkings, les plages, les toilettes publiques, les forêts… Et là, on peut étendre à 150 le nombre d’espaces où les couples se rencontrent en toute discrétion !
– les maisons d’hôtes, ou guesthouses, tenues par des couples qui vous accueillent dans un environnement protégé et propice au libertinage. On en compte une quinzaine qui sont durables.
Quelles sont les régions les plus libertines ?
Pour établir ce classement, nous sommes restés sur les anciennes dénominations des grandes régions :
1 – Auvergne-Rhône-Alpes, avec plus de 75 lieux recensés,
2 – Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, avec près de 67 endroits libertins,
3 – L’Île-de-France, avec plus de 45 lieux, ce qui, ramené à la taille de celle-ci, en fait la région la plus active en matière de libertinage.
La bonne dernière est : les Pays de la Loire, avec seulement 17 clubs recensés.
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Nous retrouvons Quentin et Pauline, nos jeunes tourtereaux dont vous aviez déjà pu lire les trépidants débuts dans le libertinage. Aujourd’hui, ils nous racontent comment ils ont peu à peu évolué dans leurs pratiques libertines, en passant de côte-à-côtistes à mélangistes.
Une nouvelle soirée libertine
Environ une dizaine de jours après leur (épique) première fois dans un sauna (souvenez-vous, c’était juste pour voir et ils ont fini à huit), Quentin et Pauline décident de retourner sur les lieux du crime, en quête de nouvelles aventures. Mais cette fois-ci, se sentant un peu plus en confiance, ils partent sans filet, c’est-à-dire sans faire connaissance au préalable avec d’autres libertins sur le net. Les voici donc, seuls et livrés à eux-mêmes, face aux autres couples du sauna.
Au début, ils discutent tranquillement avec les gérants, notamment de leur fameuse première fois et comment, en l’espace d’une soirée, ils sont passés de petits nouveaux qui n’y connaissent rien à “attention, ce soir il va y avoir du spectacle”. Puis ils finissent par se mêler à la faune locale. Mais ils restent timidement dans leur coin, parlant avec des gens, mais n’osant pas du tout draguer. “C’était assez impressionnant, confie Quentin. On ne savait vraiment pas comment aborder les gens, on se sentait très maladroits. La première fois était bien plus facile en comparaison !“
Ceux qui avaient une touche
Finalement, ils n’auront pas besoin de faire plus d’effort que ça car rapidement un autre couple les remarque. La femme aborde Pauline. Une jolie poupée blonde avec des taches de rousseur et de grands yeux bleus hypnotisants. On dirait presque une petite fille sage. Presque. Elle lui parle en lui caressant délicatement le bras, il n’en faut pas plus pour électriser notre jeune libertine. Les hommes se joignent à la conversation, le courant semble bien passer. On aborde les questions logistiques assez rapidement (âges et pratiques sexuelles) et on convient des règles (côte-à-côtisme sans dérapage bien que l’autre couple soit initialement mélangiste). Tout le monde est d’accord et à peine cinq minutes plus tard, l’autre couple les invite à monter à l’étage, dans les coins câlin.
Un “tête à tête” des plus intimes…À quatre
Comme lors de leur première soirée, les femmes ouvrent le bal : la belle blonde pose ses lèvres sur celles de Pauline, leurs langues se trouvent, leurs deux corps se rapprochent. Les hommes observent cette langoureuse danse un instant avant de rejoindre chacun sa compagne. Pendant que Quentin ouvre les cuisses de sa belle et commence à passer sa langue entre ses lèvres humides, des caresses sont encore échangée entre les deux femmes. Il sent que cela excite terriblement Pauline, ce qui ne le laisse pas indifférent non plus. À côte, l’autre couple, fait de même. Mademoiselle est sur le dos, proche de Pauline, sa tête basculée en arrière pendant que son amant s’occupe d’elle. Il entend les râles de plaisir des deux femmes et sent son sexe se durcir.
“C’était un moment terriblement intime”
…Raconte-t-il. “Et complètement différent de notre première fois. Cette fois nous n’étions pas cachés par la multitude des autres couples, nous n’étions que nous deux face à eux deux. À un moment, nous avons changé de position et la femme s’est de nouveau mise à caresser Pauline et son compagnon aussi. Ça ne nous a pas dérangé, au contraire. Alors j’ai moi aussi fait un geste vers l’autre femme pour la caresser à mon tour mais elle a eu un mouvement de recul. J’ai immédiatement arrêté mon geste. Puis chaque couple à fait l’amour de son côté…”
TÉMOIGNAGE – “COMMENT NOUS SOMMES PASSÉS AU MÉLANGISME”
“Ça a quelque chose de vraiment incroyable et terriblement sensuel de faire ça comme, juste à côté et seulement à quatre, explique Pauline. C’était comme avoir du “porno” en live… Et en plus réaliste aussi !” (Rires)
Quentin poursuit : “On a beaucoup aimé le décalage entre ce soir-là et notre première fois. Autant la première fois, nous n’avions pas laissé de place à l’inconnu, à faire du repérage des lieux avant, etc. Autant là, on est partis complètement à l’aventure.” “Oui, confirme Pauline, on était dans l’inconnu le plus total, on a laissé le hasard nous surprendre et c’était très bien. Très excitant aussi de coquiner avec de parfaits inconnus ! D’ailleurs, nous n’avons pas leur téléphone ou quoi que ce soit… On ne sait même pas comment ils s’appellent !!!” “C’était vraiment du sexe consumériste, conclue Quentin dans un sourire coquin. Et ce n’était pas désagréable du tout, même si par la suite, nous avons souvent gardé contact avec nos partenaires…”
Le débrief de la soirée
“Sur le retour, nous avons fait comme la fois d’avant, raconte Pauline, nous avons débriefé la soirée. C’est important je trouve. Déjà pour le couple en lui-même, pour être sûr d’être sur la même longueur d’ondes et savoir si quelque chose a cloché pour l’un des deux ou si au contraire tout le monde était très content. Et ensuite, ça permet de revivre les moments et les sensations qu’on a vécu sur le moment, de mieux les digérer, voire même de continuer à les savourer. Enfin bref, et là Quentin me parle du fameux mouvement de recul qu’avait eu l’autre femme quand il avait voulu la caresser à son tour.” “Ça m’avait vraiment gêné, poursuit le jeune homme. Autant être les petits jeunes, les débutants dont on attend rien et qui finalement se révèlent plus effrontés que prévu, ça nous plait bien, mais être ceux qui mettent la pression aux autres, non, ça, ça ne le fait pas du tout. Du coup on s’est posé la question d’évoluer dans notre pratique du libertinage. Cette soirée nous avait montré, je pense, qu’on était prêt à passer à autre chose ou en tout cas à essayer…” “Alors, on s’est lancés, enchaîne Pauline. Nous avons contacté un autre couple, via NousLibertins cette fois. Nous avons pris le temps de les connaître, d’être sûrs qu’ils nous plaisaient et nous avons fait notre première soirée libertine privée en même temps que notre première fois mélangiste… Vous voulez qu’on vous raconte ?”
Et effectivement, ils nous ont aussi raconté cette fois-là. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ambiance était chaude… Mais tout cela, chers lecteurs, fera l’objet d’un prochain article… Alors si vous voulez lire la suite des aventures de nos jeunes libertins, surveillez bien votre fil d’actualité Facebook !
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Les tigresses ont affûté leurs griffes : ce soir, la nuit sera sauvage. Dans un décor de jungle, les membres du site Wyylde, anciennement netechangisme.com, se retrouvent dans une grande boîte parisienne pour fêter l’amour, l’été et les 15 ans du site de rencontres libertines qui compte aujourd’hui environ 300.000 visites par jour.
Un succès qui n’est pas lié à un effet de mode, assure Christophe, responsable de la communication du site : « Nous sommes dans un pays libertin : la France compte plus de 250 clubs actifs. C’est vraiment ancré dans nos mœurs. »
Un million de libertins en France
Le libertinage d’aujourd’hui ne ressemble ni à un roman de Sade ni à un clip de Mylène Farmer. D’après les calculs réalisés par Wyylde sur la base de la fréquentation des sites de rencontres libertines et des lieux libertins du Cap d’Agde, environ 400.000 Français ont adopté le libertinage et 600.000 de plus le pratiquent occasionnellement. Parmi eux, Denis et Natalia*, en couple depuis 32 ans, vont justement prendre la route du Cap d’Agde cet été : « Nous avons fait nos premières rencontres échangistes il y a dix ans dans des soirées privées et des clubs, explique Denis. La première fois, c’était une surprise pour l’anniversaire de ma femme. »
Sur le site, Denis et Natalia, respectivement 53 et 48 ans, recherchent des couples et des hommes seuls. Pas de femme seule, car Natalia est « très jalouse et ne supporte pas de le voir avec une autre femme ». Quand ils s’échangent avec un autre couple, « Monsieur a droit à une petite fellation, pas plus », explique-t-elle. Denis, en revanche, aime la jalousie qui l’envahit quand sa femme prend du plaisir devant ses yeux avec un autre homme : « Quand je la vois avec un autre mais que c’est avec moi qu’elle repart, je suis fier comme un paon. Les autres lui donnent du plaisir, mais avec qui elle partage sa vie, avec qui elle a fait quatre enfants ? », sourit-il. « Ça a développé des côtés de notre libido qu’on ne connaissait pas », confirme Natalia.
Côte-à-côtisme, mélangisme, échangisme…
Retrouver le désir des premiers jours est la principale motivation des couples qui s’inscrivent sur le site. « Au bout de 20 ans de vie commune, on ne va pas se mentir, la sexualité est souvent proche de zéro, commente Christophe. Le libertinage permet de relancer la libido et provoque un phénomène de réappropriation de son partenaire. » Les couples qui se lancent dans l’aventure ont en moyenne une quarantaine d’années, ont vécu ensemble la moitié de leur vie, sont « très amoureux et décident à un moment de lutter contre les frustrations sexuelles dans leur couple », explique Christophe. Le parcours est sensiblement le même pour tous : lors des premières sorties en club, ils se contentent de regarder d’autres faire l’amour. Après le voyeurisme vient l’exhibitionnisme : à eux de se faire mater. Puis le côte-à-côtisme, où deux couples font l’amour l’un à côté de l’autre sans interactions. Suit le mélangisme, on se touche, on s’embrasse, on se caresse entre couples, et enfin l’échangisme et le candaulisme : les couples s’intervertissent ou bien la femme fait l’amour avec une tierce personne devant son partenaire « officiel ».
S’échanger pour mieux s’aimer, le libertinage redonne des couleurs à leur libido
Depuis quelques années, l’âge des pratiquants à néanmoins tendance à baisser : ce soir, des couples de 25 ou 30 ans sont là. Pour eux, c’est une manière d’explorer leur sexualité : beaucoup de jeunes femmes sont curieuses d’avoir des relations avec d’autres femmes par exemple. « Environ 35 % des femmes sont bisexuelles ponctuellement », chiffre Christophe. Les jeunes ont aussi envie de passer des soirées plus « cools » que dans les boîtes normales : dans les clubs libertins, personne ne juge, personne n’oblige, personne n’est « relou ». « Les rencontres se font par cooptation, simplement avec des regards. Il n’y a jamais de bagarres car les gens ne boivent pas trop pour conserver leurs capacités sexuelles. On vient passer une soirée futile, joyeuse et vous n’entendrez jamais des libertins parler politique, bagnoles ou boulot : on parle de plaisir », poursuit Christophe.
« Je n’ai jamais connu mieux que ma femme »
Retrouver un peu de légèreté, c’était l’objectif de Lisa* quand elle s’est inscrite en célibataire sur le site il y a 7 ans. « J’étais en couple depuis l’âge de 18 ans. Après avoir divorcé, je n’avais pas envie de me prendre la tête et je me suis inscrite par curiosité. Et puis de fil en aiguille, j’ai discuté avec des gens que je n’aurais jamais rencontré autrement », confie-t-elle. Lisa et Steve*, son cavalier du soir, jeunes quadragénaires sexys, apprécient l’ouverture d’esprit et l’absence d’hypocrisie de ceux qu’ils rencontrent sur le site. « Beaucoup de gens imaginent que c’est un univers glauque mais chacun vit son libertinage comme il le sent », explique Lisa. Pour les célibataires, se prêter au jeu des couples est une expérience particulière : « J’aime bien qu’il y ait un bon feeling avec les deux personnes, que je puisse parler avec le mec. Je ne suis pas un objet ! », sourit Steve. « J’ai beaucoup de respect pour les couples qui font ça, il faut qu’ils soient très solides. La confiance entre eux et moi est primordiale : l’homme me confie sa femme, et je respecte ça. »
Etre libertin, ça se réfléchit, ça se prépare, ça se discute en couple. « Le principal écueil, c’est qu’un couple ne soit pas prêt, constate Christophe. On ne va pas dans le monde libertin si on ne l’a pas décidé ensemble. Il faut en parler avant, pendant et après. » Mais quand ça « marche » et que le désir reprend sa place dans le couple, c’est l’amour pour son partenaire qui en ressort grandit : « Je n’ai jamais connu mieux que ma femme. Il n’y a qu’avec elle que j’ai de vrais orgasmes. Et on fait l’amour tous les jours depuis 30 ans ! », confie Denis, un grand sourire aux lèvres et la main autour de la taille de sa femme, qu’il veut bien prêter mais n’échangerait pour rien au monde.
*Les prénoms ont été modifiés. —– L’AVIS DU PSY——–
« Le libertinage est un mode de vie »
Dr Laurent Karila, psychiatre addictologue spécialisé dans la prise en charge des addictions au sexe, auteur de Votre plaisir vous appartient (éd. Flammarion)
« Les couples qui se lancent dans le libertinage doivent passer un véritable contrat moral. Il faut qu’il y ait un lien très fort entre eux. Le libertinage est un mode de vie, plus qu’un moyen de pimenter une vie sexuelle. On peut booster sa sexualité différemment qu’en se lançant dans le libertinage, en redécouvrant le corps de l’autre, en scénarisant les choses, en utilisant des sextoys… Je déconseille fortement aux couples dysfonctionnels d’essayer le libertinage pour relancer leur couple.
A la base, il y a un fantasme essentiellement masculin de voir sa femme prendre du plaisir avec d’autres hommes mais d’être celui qui repart avec elle. C’est une forme de domination virile par rapport à des serviteurs sexuels, avec qui la femme n’a que du sexe-plaisir, ne fait qu’assouvir des envies quasi animales. Il y a aussi un fantasme de transgression, l’envie de repousser les limites du désir et du plaisir tout en respectant l’autre. Les libertins sont hypersexuels, c’est-à-dire qu’ils utilisent le sexe plus que les autres, et les soirées sont clairement ciblées : ce sont des soirées où on va baiser, il n’y a pas d’ambiguïté. »
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Draguer un couple candauliste, voilà qui n’est pas évident. D’autant moins que l’on ne comprend pas toujours les motivations des couples pratiquant le candaulisme. Quelques idées repères pour mieux comprendre les couples candaulistes, et savoir les séduire.
Il m’est arrivé plusieurs fois, que ce soit en club ou – le plus souvent – lors de rencontres privées organisées sur internet, de rencontrer des couples candaulistes. D’abord surpris par cette pratique que je n’envisageais pas avant de devenir libertin, j’ai appris petit à petit quelques principes qui permettent de draguer un couple « cando » avec toutes les chances de son côté.
Il n’existe bien sûr pas de recette miracle, et les couples pratiquant le candaulisme sont bien entendu différents les uns des autres, mais je peux vous garantir que quiconque s’aventure à ne pas respecter ces quelques bases n’a – quant à lui – aucune chance de séduire un couple candauliste, quel qu’il soit.
1 – un couple candauliste n’est pas un couple trioliste
D’abord, bien distinguer le candaulisme du triolisme. Quand un couple trioliste vous invite, c’est pour un plan à trois. Quand un couple candaulisme vous demande de participer, c’est pour un plan à 2+1. Le « +1 » étant le monsieur, qui, dans un couple candauliste, reste le plus souvent voyeur.
Ceci étant dit, il arrive aussi que l’homme d’un couple cando participe d’un peu plus près qu’en simple simple voyeur à un plan avec un troisième larron. Cela peut se faire dans le cadre d’un scénario où il est soumis à sa femme, voire dans un cadre de bisexualité masculine. Par ailleurs, certains couples confondent eux aussi triolisme et candaulisme.
2 – draguer un couple candauliste = draguer un couple
Plaire à un couple pratiquant le candaulisme, ce n’est certainement pas draguer madame sans s’occuper de plaire à monsieur. Il faut se mettre ça dans la tête. Comme dans l’échangisme, le mélangisme ou le triolisme, c’est à un couple libertin auquel vous avez à faire.
Vous plaisez à madame, mais pas à monsieur ? Il y a fort à parier que vous n’arriverez à rien du tout. Il faut notamment que les deux candaulistes vous jugent digne de confiance. En d’autres termes, draguer un couple cando, c’est d’abord draguer un couple : il vous faut plaire aux deux.
3 – une femme candauliste n’est pas une salope !
Certains mecs débarquent sur les sites de rencontres libertines ou dans les établissements libertins en s’imaginant les libertines (et a fortiori les femmes candaulistes) comme des traînées, des Marie-couche-toi-là… Oubliez ces a priori : la femme candauliste, comme la femme libertine en général, n’est pas une salope, mais une femme qui va au bout de ses envies.
Et, croyez-moi, si vous ne vous êtes pas débarrassés de vos idées reçues sur la sexualité féminine, cela va se sentir, dans vos propos, dans votre attitude, et vous courrez à l’échec. Ce qui n’empêche pas, éventuellement, une femme candauliste de jouer à la salope : mais n’oubliez pas que ce n’est qu’un rôle.
4 – un homme candauliste n’est pas une victime
Idem pour monsieur : peut-être le scénario voulu par le couple cando vous donnera-t-il l’illusion que monsieur est soumis. Ce n’est qu’un scénario. De même, n’allez pas croire que l’homme d’un couple pratiquant cette forme de libertinage ne parvient pas à satisfaire madame, d’où le besoin d’aller voir ailleurs. C’est bien souvent le contraire : la femme satisfaite sexuellement est plus demandeuse, c’est bien connu.
Encore une fois, la relation sexuelle que vous allez vivre avec un couple candauliste – et ce même si l’homme ne participe pas – est bien une relation à trois. C’est à vous de vous adapter. Si monsieur joue les cocus soumis, rentrez dans le jeu sans jamais perdre de vue que ce n’est qu’un jeu.
5 – vous êtes un invité dans les fantasmes d’autrui
Finalement, tous ces principes se résument dans un concept simple que plus tôt vous comprendrez, plus tôt vous pourrez draguer un couple adepte de candaulisme avec succès : vous êtes invité dans les fantasmes du couple, c’est à vous de vous y adapter. Les couples candaulistes le sont pour tout un tas de raisons : envie de faire cette expérience particulière de libertinage, jeu de soumission, manque d’envie de rencontrer d’autres couples… Mais ce choix et cette pratique appartiennent au couple, qu’il vous faut envisager comme une entité.
Comme en toute chose, les règles de politesse et de savoir-vivre s’appliquent aussi bien envers madame qu’envers monsieur. L’humour (non gras), la jovialité et la courtoisie aident grandement à draguer les couples candaulistes. Mais la clé est celle-ci : vous n’êtes, en temps que troisième larron d’une relation candauliste, qu’un outil du plaisir du couple.
Ça ne vous convient pas ? Alors, essayez autre chose que le candaulisme.
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Aujourd’hui, je continue ma série de réflexions sur le libertinage. Après avoir traité de la philosophie libertine dans le premier article et l’impact du libertinage de moeurs sur de couple et les questions à se poser dans le second article; voici un troisième article qui entre plus dans les pratiques du libertinage des mœurs et explique les pratiques des libertins.
Les pratiques du libertinage des mœurs et quelques définitions
Le milieu du libertinage a créé un ensemble de catégories de pratiques qui caractérisent la manière dont les couples libertinent. Ils existe donc une classification et des couples qui pratiquent du côte-à-côtisme, de l’échangisme, du gang bang, du mélangisme, du candaulisme, du triolisme, du voyeurisme, du sado masochisme, le fétichisme…
Commençons par définir ces pratiques…
Les candaulistes prennent du plaisir à regarder leur partenaire faire l’amour mais sans participer à l’acte. Le conjoint s’offre donc à un autre homme ou une autre femme, pendant que l’autre conjoint candauliste regarde la scène. Le plaisir vient de voir son conjoit avoir des relations sexuelles sous ses yeux. Le candauliste est très souvent un homme (contrairement à ce que l’on pourrait imaginer d’ailleurs).
Le côte-à-côtisme consiste à pratiquer une activité sexuelle à coté d’autres couples mais sans échange ni interaction, c’est à dire que l’on peut, par exemple, se trouver dans une pièce avec un autre ou d’autres couples qui font l’amour mais le couple côte-à-côtiste n’interagit pas avec les autres couples. Il n’y aura donc pas de caresses partagées avec d’autres personnes. Souvent la pratique du côte-à-côtisme vient répondre à des fantasmes. En faisant l’amour en présence d’autres personnes, l’un des partenaires ou les deux réalisent un fantasme d’exhibition ou de voyeurisme.
Les mélangistes partagent les préliminaires avec d’autres couples. Il peut donc y avoir des échanges de baisés, des préliminaires (cunnilingus, fellations etc…) mais il n’y a pas de pénétrations sexuelles en dehors du couple.
L’échangisme consiste pour deux couples en général à échanger les partenaires respectifs. C’est du mélangisme mais avec la possiblité de pénétrations entre tous les participants. Il s’agit de la pratique la plus ouverte en terme de possibilités dans le libertinage.
Les triolistes cherchent à avoir une relation sexuelle à trois. Il est possible de faire un trio avec deux hommes et une femme (aussi dénommé trio HHF) ou avec un homme et deux femmes (cette fois ci dénommé HFF).
Le voyeurisme consiste à regarder les autres avoir des relations sexuelles et en retirer du plaisir, la différence avec le candaulisme est que les personnes que l’on regarde sont des inconnnu(e)s. L’aspect voyeuriste est souvent très excitant et présent dans le plaisir des libertins.
La pratique du gang bang (appelé aussi pluralité masculine dans certaines soirées) consiste pour une femme à avoir des préliminaires et une relation sexuelle avec plusieurs hommes en même temps (plus de trois sinon c’est un trio).
Les pratiques sado-masochistes (ou BDSM) ont en général peu de place dans le milieu libertin, les libertins n’étant pas très souvent adeptes du BDSM. Ce sont souvent des populations distinctes, ou en tout cas pour les personnes adeptes de libertinage et de BDSM, se pratiquent dans des cadres différents. La seule chose que l’on peut voir en club libertin classique ce sont des jeux de bondage avec, par exemple, un croix de Saint André où un homme ou une femme est attaché(e) à sa demande pour se retrouver à la merci des autres libertins (il faut alors mettre en place un safe word qui permet d’arrêter les jeux si nécessaire). Bref, c’est assez compliqué et je ne vais pas plus entrer dans les détails car ce ne sont pas des pratiques que l’on voit souvent et pas des pratiques de débutants libertins dans tous les cas.
Enfin, les fétichistes sont les personnes qui prennent du plaisir à être en contact ou regarder des objets spécifiques sur lesquels ils projettent leurs fantasmes et excitation. Cela peut être des matières (le latex, la dentelle), des tenues (les bas, les portes-jarretelles, etc…), des accessoires (les chaussures…), ou des parties du corps (les pieds, les doigts, les oreilles …). Là aussi, certains libertins peuvent être fétichistes mais ce sont deux milieux qui ne se mélangent pas souvent.
Mon point de vue sur les pratiques et le libertinage
Mon point de vue sur toutes ces catégories c’est que, bien que créés par et pour les libertins afin de désigner les pratiques, elles mettent les libertins dans des cases et vont donc à contre courant du principe même de la philosophie du libertinage d’esprit. En effet, si le libertin fait des efforts pour remettre en question les règles et diktats de la société afin de devenir un libre penseur ce n’est par pour se laisser enfermer dans des cases par d’autres libertins.
Ma remarque précédente est cependant en grande partie théorique et je ne dis surtout pas que les libertins qui se posent des limites ne sont pas de vrais libertins. Il faut bien évidemment respecter et accepter toutes les limites de chaque individu, mais j’avoue que la démarche de catégoriser les gens suivant leurs pratiques me dérange un peu dans ce domaine.
Pour moi, le libertinage des moeurs consiste finalement à vivre l’instant présent et de se laisser porter par le moment en fonction des envies, possibilités et connexions entre les personnes. D’ailleurs, beaucoup de mes ami(e)s libertin(e)s m’indiquent adhérer à cette façon de voir les choses : « il faut le bon feeling au bon moment ». Par exemple : « Je suis un homme , je ne suis pas bi mais j’ai envie d’embrasser cet homme car il me plait, alors pourquoi se le refuser ? » ou « Ces deux hommes sont très excitants, pourquoi madame ne les inviterais pas à se joindre à nous si elles en a envie à cet instant de la nuit ? » et ainsi de suite …
Cette vision, certes un peu idéaliste, du libertinage n’est souvent accessible aux couples qu’après avoir discuté et éclaircit les questions posées dans mon second article. Elle nécessite un vrai cheminement intellectuel et émotionnel à deux sur la jalousie, la possession, la liberté, l’amour dans le couple, le respect, le partage et le plaisir.
Au final, ces pratiques, plutôt que de devenir des carcans dans lesquels s’enfermer, sont des manières de qualifier ses limites. Et dans ce cas là, sont tout à fait nécessaires pour discuter et savoir de quoi l’on parle en terme de limites.
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Si la pratique de l’échangisme est bien connue dans notre société, même par les personnes qui ne l’exercent pas, la pratique du mélangisme, quant à elle, est moins populaire.
Pourtant, elle est très appréciée de sa communauté qui trouve en elle une façon de se faire plaisir et de vivre des moments d’échanges sensuels très forts. Alors, qu’est-ce que le mélangisme, et quelles sont les différences entre ces deux formes de sexualité exercées en groupe ?
Zoom sur le mélangisme
Cette pratique est assimilée à une sexualité de groupe qui est formé par des couples et où les célibataires sont aussi acceptés. Les membres du groupe peuvent être plus ou moins nombreux. Dans ce groupe, les personnes auront des relations socio-sexuelles fondées sur un flirt poussé. En effet, les mélangistes prônent les actes qui sont basés sur des caresses, des baisers, ainsi que des échanges bucco-génitaux entre les différents partenaires. Ainsi, elle demeure une pratique plus sensuelle que sexuelle. Elle est donc idéale pour les personnes qui sont attirées par le libertinage et l’échangisme, mais qui ont besoin d’y aller doucement afin de se rassurer et d’identifier les codes des pratiques en groupe. En effet, le mélangisme est un véritable état d’esprit de vie sexuelle où chacun cherche à se faire du bien et à partager des moments forts sans pour autant se préoccuper de sa performance sexuelle et prendre des risques liés aux MST.
Couple échangite
L’origine du mélangisme
Le mélangisme est inspiré des pratiques libertines des XVIIIe et XIXe siècles. À l’origine, il est pratiqué de façon clandestine dans les milieux élitistes de la sphère intellectuelle. Dès les années 2000, il commence à apparaître dans la presse. Mais c’est suite à l’apparition du sida que cette pratique s’est beaucoup développée, car elle permet d’éviter les risques de contamination du virus. En effet, la pénétration n’est pas acceptée dans cette sexualité de groupe, qui se fonde donc sur des échanges érotiques à la fois délimités et prudents, dans une ambiance néoromantique, à mettre en corrélation avec l’apparition de la prévention contre le sida. Par ailleurs, dans l’idéal, le mélangisme se pratique sans avoir recours à l’alcool ou à différentes drogues.
Les différentes limites du mélangisme
La pratique se base essentiellement sur du flirt afin de vivre des moments de sensualité et d’épanouissement sains. Généralement, ces instants sensuels s’arrêtent aux baisers et aux caresses, mais peuvent parfois aller jusqu’aux masturbations mutuelles. En revanche, les différents groupes n’ont pas les mêmes limites, car certains autorisent les fellations et les cunnilingus, alors que d’autres les interdisent. Malgré ces quelques divergences, tous les groupes de mélangistes sont d’accord sur une même barrière à ne pas franchir, à savoir celle de la pénétration et d’un rapport sexuel complet.
Le mélangisme versus l’échangisme
Les mélangistes tiennent à se démarquer des échangistes. Pour commencer, ils proscrivent tout rapprochement avec l’exhibitionnisme ou encore le voyeurisme. En d’autres mots, toutes les pratiques assimilées à la pornographie sont refusées. En outre, les mélangistes refusant strictement la pénétration et les risques qui y sont liés, cela les distingue aussi des échangistes. En revanche, comme expliqué précédemment, les différents groupes de mélangistes n’ont pas les mêmes limites. Ainsi, certains tiennent à se distinguer des échangistes, car ils ne pratiquent pas la fellation et le cunnilingus. Dans ce cas, le mélangisme permet de rester dans la sphère du fantasme, alors que l’échangisme permet de le concrétiser et de le vivre. D’un autre côté, certains échangistes disent intégrer le mélangisme à leur pratique en rapport avec les caresses intimes autorisées dans les deux communautés, ce qui réduit la différence à l’acte de pénétration. Enfin, plus généralement, ces communautés tiennent aussi à distinguer leur pratique par des philosophies, des façons de vivre et des idéologies différentes voire opposées.
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